Auteur/autrice : pilau@pilau.fr

la 2e BD de la résidence Moulin Boissard est en prévente

En 2023, l’autrice Sarah Ayadi est venue en résidence à Moulin Boissard et s’est mise sur la piste de Mélusine, la fée bâtisseuse.

Le fruit de ce travail de création en résidence arrive bientôt : il s’appelle Dans l’ombre de Mélusine  et c’est un très beau livre de 60 pages en couleur 

Aujourd’hui, je vous propose d’acquérir Dans l’ombre de Mélusine avant sa sortie pour nous aider à financer une impression de qualité rendant justice au talent de Sarah Ayadi

Je ne vous en dis pas plus, tout est ici :

L’ombre de Mélusine plane depuis des décennies au-dessus de la ville de Lusignan, fondée et nommée par la fée elle-même selon la légende. Des enjeux politiques portés par son récit aux métamorphoses fantastiques, Mélusine est un personnage complexe qui résonne d’une époque à l’autre.

Dans l’ombre de Mélusine vous invite à suivre les traces de la fée, des contes médiévaux au pays Mélusin d’aujourd’hui. Trois récits, trois styles graphiques, se tressent et se répondent :

• Le conte originel de Jean d’Arras se déploie à travers un découpage empruntant l’esthétique des enluminures médiévales. 
• Un récit ancré dans le présent rend compte de la présence de Mélusine au sein du territoire de Lusignan et dans la mémoire de ses habitants. 
• Enfin, un récit de fiction se réapproprie le conte d’origine pour y injecter une dramaturgie et un regard contemporains, actualisant ainsi l’histoire de la fée. 

Ces trois récits se mêlent pour former un objet hybride à l’image de Mélusine : fée, femme et serpente.

Dans la continuité de notre démarche créative interrogeant l’expérience de lecture de la bande dessinée (voir Murmures aux archives, 2021) , Sarah Ayadi, Olivier Crépin et moi avons répondu à l’appel à projet de Paris La Défense en le prenant comme un nouveau défi : créer une bande dessinée pour l’espace urbain, des récits qui se déploient le long d’une passerelle, qui seront lus par des passants en transit.

voici la video réalisée par Paris-La défense

https://www.facebook.com/100009344337634/videos/948987486133958/

Et, pour ceux qui ont envie d’en savoir plus :

Nous proposons pour le projet Altiplano une écriture tissant plusieurs récits dans un espace physique commun investi par les corps des lecteurs ; des récits dont l’écriture autant que la lecture sont étroitement déterminées par la topographie, les caractéristiques physiques et la nature du lieu.

Le dispositif que nous proposons articule trois récits, permettant de refléter la grande variété des usagers de La Défense et de leurs motivations.

Il répond aussi à l’enjeu de proposer des lectures renouvelées aux visiteurs réguliers et des lectures adaptés à différents rythmes de lecture (déplacement plus ou moins rapide), différents temps d’attention (durée d’attention limitée à un panneau ou étendue à plusieurs panneaux) :

• Des récits qui se livrent immédiatement au lecteur pressé (grandes images, personnages identifiables de loin, typographies de grande taille), articulés à d’autres récits appelant une lecture plus attentive ;
• Des récits appelant une continuité de lecture permettant au lecteur de suivre une histoire au fil des panneaux, juxtaposés à des histoires courtes autonomes que le lecteur peut lire en une fois sans lire l’intégralité des panneaux.

Le visiteur est ainsi invité à passer d’un rythme à un autre, d’un temps à un autre en choisissant tel ou tel aiguillage du récit 

Les deux récits principaux se déploient sur 30 cases chacun sur chaque côté de la passerelle en se croisant et en interagissant dans leurs résolutions ; ils sont ainsi liés mais peuvent être également lus de façon totalement indépendante. Par ailleurs, les péripéties de ces deux récits sont agencées de manières à être cohérentes avec la topographie de la passerelle et notamment les virages et chicanes qu’elle comporte.

Le troisième récit est composé de strips de quelques cases proposant des variations (de situations, de personnages, de lieux) sur un argument commun. Les strips de ce troisième récit sont d’un format plus réduit (cases de 15 à 20cm de haut) et s’intègrent en incrustation ou en frise dans et autour des deux premiers. Ils peuvent être vus comme des micro-évènements se déroulant à l’arrière-plan des deux premiers ; mais à l’inverse, les personnages des récits principaux peuvent aussi apparaître comme figurants dans les strips…

 

Bruno est titulaire remplaçant de secteur. Un jour dans une classe maternelle de Saint-Sauvant, le lendemain dans un collège des 3 cités, la semaine suivante avec les CM 1 de Celle l’Evescault, Bruno bat la compagne dons son van. Tous les élèves le connaissent.

L’auteur de bande dessinée Olivier Crépin a rencontré Bruno, l’a accompagné en classe et a recueilli son témoignage au cours de sa résidence à Boissard en mai 2022.

Bruno, portrait d’un professeur titulaire remplaçant de secteur est le premier livre de Moulin Boissard qui accueille des auteurs et des autrices de bande dessinée en résidence de création.

Les artistes en résidence sont invité.e.s à documenter en bande dessinée un aspect du territoire du Pays Mélusin en Nouvelle-Aquitaine : sa géographie, ses paysages, son histoire et ses légendes, sa vie quotidienne, ses personnalités, sa sociologie, ses lieux et ses routes…

 

Si environ 150 femmes sont mortes en France en 2019 pour des raisons de genre, la violence envers nous se trouve partout, dans le machisme, le sexisme ordinaire et les discriminations qui empoisonnent toutes sortes de situations de nos vies quotidiennes, dans la cellule familiale, dans le harcèlement de rue, dans la vie institutionnelle, et ainsi, malheureusement, dans l’imaginaire social, attribuant souvent plus de valeur à la parole d’un homme qu’à celle d’une femme…

Au-delà des mos, les images permettent de donner du sens différemment à ces problématiques. Les récits fictifs, biographiques, autobiographiques, les séquences d’images exposées, portent de multiples regards sur la question, à travers des univers graphiques divers, en clé ironique, poétique, métaphorique, figurative, abstraite…

Cette exposition aborde la misogynie dans ses innombrables nuances, de ses versants les plus subtils aux plus flagrants, tout en tenant compte de son caractère systémique et historique. 

Commissariat : Laura Caraballo

Scénographie : Laura Caraballo et Pierre-Laurent Daures

Nous vous invitons à la découvrir. Préparez vos CLICS et bonne visite !

Il présente un état complet et structuré du savoir et de la pensée sur la bande dessinée. Pour la première fois, l’ensemble des codes de la bande dessinée et sa place dans l’histoire culturelle sont intégralement traités.
J’en ai signé l’entrée « Exposition » et l’entrée « Dessin vivant »

ouvrage dirigé par Thierrey Groensteen et édité par Robert Laffont et la Cité de la BD

Encore un livre sérieux avec des bouts de Pilau dedans !

Usages didactiques de la bande dessinée, sous la direction de Marianne Blanchard et Hélène Raux

 

L’article « Quand l’élève devient auteur.e : analyse didactique d’ateliers BD-sciences » a été rédigé par Cécile de Hosson, Laurence Bordenave, Nicolas Décamp, Christophe Hache, Julie Horoks, Isabelle Kermen et ils ont fait croire que j’ai participé…

https://journals.openedition.org/trema/4803?fbclid=IwAR1BAHn0hamdBCHc8iQHXkKI5-LyeAlkXFn1HKAQmK9SxsyNH6UyRiMD5wU

 

A l’occasion d’une consultation citoyenne sur les villes et territoires de demain, le Ministère de la Transition écologique et solidaire a collecté des scénarios rédigés par les contributeurs. Avec l’aide de 3 scénaristes et 15 dessinateurs, ces scénarios sont devenus des bandes dessinées dans ce bel album de 80 pages (couleur, couverture cartonnée) paru en décembre 2018.

 

https://www.calameo.com/books/005764972b22c397ec138

Scénaristes : Antoine Ozanam, Eric Wantiez et Simon Bernard

Dessinateurs : Bastien Bazar, Teddy Bellino, Marine Blandin, Olivier Crépin, Janis Do, Pierre Frampas, Bruno Lachard, Léo Louis-Honoré, Jean-Luc Loyer, Sergio Melia, Etienne Oburie, Morgane Parisi, Céline Penot, Thomas Rouzière, Otto T, Grégoire Bonne, Naïs Coq, Yann Madé

Maquettiste : Morgane parisi

Responsable de fabrication : Olivier Crépin

La couverture est un peu étrange, mais l’intérieur est très riche !

Dirigé par Maël Rannou, Bande dessinée en bibliothèque « se veut une boîte à outils proposant un panorama de la diversité du secteur et de ses évolutions les plus récentes (BD alternative, BD numérique, BD du réel, etc.). Construit en chapitres thématiques, écrit par des bibliothécaires et des chercheurs, il confronte différentes méthodes visant à mettre en place des fonds et à les faire vivre : classification, particularités éditoriales, accueil d’auteurs, liens avec les autres secteurs, expositions… Chacun de ces chapitres présente différentes stratégies visant à développer la place de la bande dessinée en bibliothèques publiques. »

… et un des chapitres m’a été confié !

Editions du Cercle de la Librairie

Parution : octobre 2018

 

Petites et grandes histoires argentines – Alberto Breccia, maître de la bande dessinée