L’association Sans Tambour Ni Trompette, en partenariat avec le Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, a décerné le trophée Les BD qui font la différence à Joseph Lambert pour l’album Annie Sullivan et Helen Keller (ça et là)
Fondée sur l’histoire vraie d’Helen Keller, injustement méconnue en France, cette œuvre riche et généreuse déploie des trésors d’inventivité pour mettre les atouts de la bande dessinée au service d’un enjeu ambitieux : partager l’expérience de la privation sensorielle et changer ainsi le regard sur le handicap.
Poursuivant un travail engagé avec le trophée 2012, Sans Tambour Ni Trompette propose une exposition autour de Annie Sullivan et Helen Keller afin de donner à cette œuvre importante toute la résonnance qu’elle mérite et de changer ainsi le regard sur le handicap.
L’exposition se déploie en trois sections :
- Le récit de vie d’Helen Keller et Annie Sullivan,
L’histoire d’Helen Keller et d’Annie Sullivan reste méconnue du public français malgré sa grande popularité aux Etats-Unis. L’exposition retrace leur histoire en mettant en regard des documents d’archive (photos, manuscrits, etc.) et des extraits de la bande dessinée.
- La représentation de la privation sensorielle en bande dessinée
Il s’agit ici de mettre en lumière les choix artistiques graphiques et narratifs de Joseph Lambert pour représenter la privation sensorielle (cécité et surdité) en s’appuyant sur des extraits de la bande dessinée (planches, images) en originaux et en reproductions ainsi que sur une interview video de l’auteur.
- Les actions engagées contre la cécité et la surdité
Ce volet plus didactique apportera des informations sur la langue des signes et l’alphabet Braille, à partir de documentation et d’extraits de la bande dessinée.
L’exposition a été montrée au Centre René Goscinny (Paris), au CNAM, à la bibliothèque Chaptal et à la médiathèque Marguerite Yourcenar en 2016 et 2017
Commissariat artistique et scénographie : Pierre-Laurent Daures, assisté de Emilie Fabre
Réalisation de l’interview video : Juan-Camilo Morales
Merci à Serge (ça et là) et à l’auteur.